18 Février Pondicherry

Ce matin, promenade dans le marché Goubert, les vendeurs de fleurs m'offrent des oeillets, des roses...On prend des photos, les vendeurs veulent qu'on les leur envoie, mais ils notent leur addresse en tamoul... ça va être difficile de faire comprendre leur adresse à la poste française...
On circule dans le marché aux poissons, le marché aux légumes et celui des fleurs... profusion de couleurs et d'odeurs...magnifique ce marché !


j'adore la façon dont les marchands font partie intégrale de leur étal


Journée repos aujourd'hui, on fait la sieste et on part se balader au bord de mer vers 17h. Il fait bon, les promeneurs indiens ont eu la même idée que nous. Sur la "promenade", des vendeurs de glace cohabitent avec les marchands de barbe à papa , les vendeurs de colliers, porte-clefs, jeux d'échecs, tam-tams... Ils sont marrants.


deux photos souvenir avec nos copains les vendeurs et toute leur marchandise

17 Février 2006 Pondicherry

Ce matin, nous attendons notre petit déjeuner mais c'est étrange, il n'y a personne en cuisine...
En fait le garçon chargé des courses n'est pas là aujourd'hui et Pichaya (le proprio) dort toujours...
Heureusement, Brigitte ( une des clientes de la guesthouse) prend les choses en main et propose au garçon en cuisine de lui prêter son scooter pour qu'il aille acheter du pain... sinon personne ne va manger ! Vraiment aucune initiative personnelle ces Indiens ! ;o)
Une heure plus tard, nous dégustons du pain, de la confiture, du jus d'orange, des bananes, du raisin et de l'ananas...
Il est déjà 10h quand nous partons nous promener... Luan est abattu par la chaleur et son rhume, alors nous allons visiter l'église "notre dame de Lourdes", car au moins à l'intérieur il fait frais.
Après avoir cherché une banque qui change les travellers chèques (" le patron n'est pas là jusqu'à lundi, alors on ne change pas les TC " ), nous allons nous reposer aux Galeries Lafayette locales. Dans la partie pizzeria, Luan mange un sandwizza, une sorte de panini. Ils vendent même du Nutella, des Mars et du Red Bull !Voici la vue de la pizzeria du centre commercial.
C'est reparti pour le temple de Ganesh où nous recherchons quelques souvenir kitshs à rapporter... dommage, nous ne trouvons rien qui puisse égaler les Ganesh fluos transparents que nous avions vus à Trichy...Je savais que nous aurions du les acheter là bas ! Arg !
Nous arpentons le quartier français, autour du jardin du gouvernement, et enfin nous jettons un coup d'oeil à l'hôpital.

Pause déjeuner au Ajantha Beach Hotel, avec une table vue mer... Le fish and chips n'est pas donné mais c'est sûr, il faut payer la vue !A l'hôtel nous faisons la connaissance de Jean Jacques, qui bosse pour le guide du routard ( j'en profite pour lui glisser que l'hôtel conseillé par le guide à Trichy était un nid à cafards ) et Bernard, un reporter à la retraite. Les deux hommes décident de nous accompagner l'après-midi en rickshaw jusqu'au village de Chinna Veera Pattinam. Nous prenons un rickshaw avec 2 Indiennes qui faisaient des massages dans l'hôtel.

Heureusement que nous n'avions pas loué un vélo comme Muriel, la Suisse (à gauche sur la photo ) car nous la retrouvons au village, en sueur, un pneu crevé !Le village est très mignon, au bord d'une immense lagune bordée de cocotiers. Il y règne un calme paradisiaque !



Nous faisons le tour du village à la rencontre des familles de pêcheurs, et quand nous revenons au point de rendez-vous, nos chauffeurs de rickshaw ont disparu ! Un moment plus tard, ils réapparaissent, mais un des engins ne marche plus ! Damned ! Aucun d'entre nous n'a envie de passer la nuit au village pour y attraper le palu ! On s'entasse donc tous les 4 dans un rickshaw pour revenir à l'hôtel.
En discutant avec Pichaya ( surnommé Priscilla ), le proprio, je me rends compte que c'est le cousin de Jasmine, une collègue de travail ! Le monde est vraiment tout petit !!!

Comment rentabiliser un bus en Inde ?

1. Vendez des tickets à toute personne qui veut bien monter dans le bus, même plein à craquer. Règle d'or : ne refuser personne, même si les consignes de sécurité ne sont pas respectées.

2. Sur un siège deux places, entassez 3 adultes plus 2 enfants sur leurs genoux minimum )

3. Laissez un minimum d'espace pour les jambes entre les sièges. Si vous mesurez plus d'1.70m, il vaut mieux vous faire couper les jambes avant de monter dans le bus.

4. Quand toutes les places assises sont prises, n'hésitez pas à faire rentrer une bonne cinquantaine de nouveaux passagers pour s'entasser comme des sardines dans le couloir.

5. Embauchez un chauffeur fou qui conduit très vite et qui pourra faire le trajet aller retour de nombreuses fois dans la journée.

6. Une fois que le bus est prêt à exploser et penche dangereusement sur la route, vous êtes prêts à partir !

16 Février 2006 Pondicherry

A 8h30 nous sommes prêts pour nous échapper de Chidambaram. A la gare routière, le soleil tape déjà fort, alors on se met à l'ombre des bus à l'arrêt. C'est sale, ça sent mauvais, et plusieurs mendiants édentés viennent nous coller aux basques et essaient de nous toucher... au secours ! ça ressemble à l'image de l'Inde que tout le monde a dans la tête... Heureusement un gentil policier et son bâton va les envoyer balader et devient notre ange gardien ; il se renseigne même pour nous indiquer le bus pour Pondicherry. Trop sympa !
ENfin à 9h15, le bus arrive, c'est un bus moderne avec DVD ! Youpi !
Nous nous installons juste derrière le chauffeur ( hum, mauvaise idée ) qui possède 4 klaxons infernaux différents et qui nous met le DVD de musique à fond la caisse... je sens qu'on va finir sourds ;o)
Heureusement, il ne conduit pas trop mal et nous sommes bénis par les dieux clignotants juste au dessus de nos têtes !

A 11h15 nous sommes à Pondicherry... ah, on respire ici !
La guesthouse est une belle maison joliment décorée. Le patron parle français et il a l'air sympa.
Voilà Pichaya !

Nous allons faire un tour en ville, sur le marché aux poissons, aux fleurs ( magnifiques ces marchands qui font des colliers de fleurs multicolores ), aux bracelets. La promenade est très agréable.
Ensuite on marche jusqu'au quartier français, hyper calme, pas un chat dans les rues, seulement des indiens qui font la sieste sur la trottoir ou dans leur rickshaw, imperturbables... Trop marrants.


différentes techniques de sieste : collé contre le mur, dans la rue Saint Gilles...

... en diagonale sur le trottoir, un journal en guise de petit coussin...
ou à l'étroit dans son rickshaw moelleux...

On rentre à la guesthouse où on mange avec le patron et les autres clients, un couple de français et une Suisse très sympas. On mange du poisson, du riz, des carottes rapées et de la ratatouille. Mmh, trop bon !

Après une bonne sieste sous le ventilo, nous allons nous promener sur le bord de mer.
Quelques vendeurs sympas nous accostent pour nous vendre des serpents en bois, des échiquiers et des porte-clefs... On plaisante un peu avec eux et ils nous laissent tranquilles.
Nous faisons la visite touristique avec passage obligé devant le Government palace, la résidence du gouvernement français, la poste, le lycée français...

Nous allons ds un cyber café, ça tombe bien, il se trouve à l'intérieur d'un "daily breads", une patisserie française qui fait aussi restaurant. Mmh, une bonne soupe à l'oignon, et une pizza... et le serveur nous offre une pizza gratuite en forme de coeur ! Aurait-il flashé sur Luan ? ;o)
On lui a dit qu'il ressemblait à un acteur Tamoul... va-t-il se faire pousser une moustache typique ?

15 Fevrier 2006 Chidambaram

Ce matin, départ très tôt direction le bus stand où on attend un bus pour Chidambaram... Seul problème, les explications des uns des autres divergent : un homme nous dit qu'il faut prendre tel bus pendant 5 minutes puis descendre et prendre un autre bus direct vers Chidambaram, un autre nous raconte que notre bus passe à 10h, un autre encore nous dit qu'il faut attendre demain, qu'aujourd'hui il n'y a pas de bus vers notre destination... Comme d'habitude, on ne sait pas qui croire, et finalement, à 9h, on grimpe dans un bus pourri que nous renommmerons " 36 roupies pour l'enfer". Le chauffeur est le pire des blaireaux, il s'arrête dans tous les bleds perdus pour prendre des passagers, et dès qu'un piéton sur la route lève le bras, on peut être sûr que notre chauffeur va s'arrêter pour le faire monter !!!! Du coup c'est sûr, tous les gens du coin qui s'ennuient montent faire un tour dans notre bus... ben voyons !
Si seulement c'était le seul problème du chauffeur ! Mais en plus de rouler à la vitesse de l'escargot, il klaxonne sans raison pendant 10 à 15 secondes à chaque fois ! Du coup il n'est plus crédible et les autres automobilistes se moquent de son klaxon. Et le pire : il double les voitures en ralentissant !!! Vraiment trop fort celui-là ! On est tombé sur un champion !
A partir de 12h, le soleil cogne sur la carrosserie du bus, et il fait une chaleur abominable...
Notre périple aura duré 5h... heureusement que les paysages étaient agréables à regarder avec leurs rizières, les buffles, les bananiers...

A Chidambaram, toutes les chambres sans clim sont prises alors on opte pour la chambre de luxe avec air conditionné à 870 roupies... Punaise, ils ne s'embêtent pas ici !

Au resto de l'hôtel, le serveur me conseille un plat " not spicy ", le butter chicken masala... c'était une blague ???? ça arrache la bouche ! Luan avait raison de prendre des nuggets et des frites !

En fin d'après midi, nous allons visiter le temple. Comme prévu dans notre guide, tous les prêtres cherchent à nous soutirer de l'argent en nous appelant " come and sign"... non non messieurs, nous ne sommes pas des pigeons !
Il y a un joli bassin plein d'énormes poisson, et dans le temple déambulent des vaches, des chèvres... Dommage les photos sont interdites... nous avons suivi les instructions, même si des tas d'indiens ne se gênent pas pour sortir leur appareil... bon, on va éviter de se faire remarquer...
A la cérémonie de 18h, ils enfument tout le temple avec leur encens à l'odeur puissante ( et un peu écœurante à la fin).

On fait un tour dans la ville mais on n'est pas franchement emballés. A part le temple fraichement repeint, le reste de la ville est un peu décrépi, et il y a beaucoup de circulation pour une petite ville. Un peu déprimant cet endroit, heureusement qu'on part demain !